Une lettre ne peut obliger celui qui l’écrit, s’il décède avant qu’elle ne soit parvenue à celui avec lequel il devait contracter; parce que lorsque le consentement de l’écrivain manque par suite de la mort, on ne peut dire que son écrit parle (pour lui): par une lettre, le présent semble parler à l’absent; mais un mort ne parle pas; et c’est pourquoi cesse la présomption.