Mea culpa

Cette expression est composée de l’adjectif possessif féminin mea à l’ablatif (ma) et du substantif féminin culpa (culpabilité, faute), lui aussi à l’ablatif. Il s’agit d’un ablatif correspondant à l’expression de la cause. L’expression signifie donc: « par ma faute ». Elle tire son origine d’une prière appelée confiteor (Confiteor Deo = je confesse à Dieu). L’expression mea culpa s’est substantivée en français. Il faudra dire par exemple: « mon mea culpa » (avec deux adjectifs possessifs à la suite). On emploiera l’expression chaque fois que quelqu’un se sent coupable et le reconnaît ou devrait le reconnaître.

Dans le Monde du jeudi 5 février, on trouve en page 14, sous les plumes d’Eric Dezeuze et Denis Lacorne: « Rien n’empêche qu’une affaire comparable au « Monicagate » explose un jour en France…qu’une magistrature déterminée, relayée par une presse vigilante, pouvaient menacer et parfois même entraîner la chute de certains détenteurs du pouvoir. Le mea culpa d’un ancien garde des sceaux… tout cela montre le chemin accompli par les mentalités en quelques années. »

Maximum, minimum

Adjectifs latins superlatifs. Maximum = le plus grand et minimum = le plus petit. Aujourd’hui substantivés, désignent le dégré le plus grand, le plus haut et le degré le plus petit, le plus bas, que puisse atteindre une quantité variable : l’accusé a été condamné au maximum, au minimum de la peine ; le maximum de la densité de l’eau ; le minimum de la dépense sera…