Qu’est la vie pour l’homme ? La plus modeste fleur du jardin verdoyant : au lever du soleil il naît, à son coucher, il meurt.
Variante : oriente orens, cadente cadens ; orior oriente sole, sole cadente cado transibit vita nostra tanquam vestigium nubis – notre vie passera comme les traces d’une nuée
[Sapientia, II, v.3]
Que te vantes-tu, homme mortel, pourquoi t’enorgueillir ? demain peut-être ne seras-tu que poussière et ombre légère !
[On peut rapprocher de ces sentences cette pensée exprimée par Horace, Ode IV, livre I, v.13 et suiv., elle nous semble digne d’un cadran solaire : Pallida Mors aequo pulsat pede pauperum tabernas regumque turres… vitae summa brevis spem nos vetat inchoare longam, jam te premet nox. – La triste Mort frappe d’un coup égal aux palais des rois comme aux cabanes des bergers… La vie la plus longue est trop courte pour porter loin nos espérances : déjà la nuit finale va nous étreindre]