Vieux, Nouveau

Vetus (vetustior, veterrimus; contraire de recens), ce qui
existe depuis longtemps et existe encore, vieux :
vetus amicus; vetus consuetudo; de là, veteres milites, vétérans; souvent dans un sens péjoratif : vetus accusator, un vieil accusateur, un accusateur retors.

Vetustus contient presque toujours un éloge :
vetustum vinum.

Antiquus (contraire de novus), ce qui a existé auparavant, mais n’existe plus maintenant, ancien :
antiquissimis temporibus, dans une haute antiquité; il contient souvent une idée d’éloge : hommes antiqui, hommes du vieux temps (homines veteres signifie simplement : hommes du temps passé); homines antiqua virtute et fide; antiqui mores.

A remarquer l’expression : nihil antiquius habeo quam ut … dans laquelle antiquius, respectable par son antiquité, a pris le sens de « ce qui tient au cœur ».

Priscus (cf. prior), qui remonte à l’antiquité la plus reculée, d’autrefois : prisca gens; – severitas ; il signifie souvent : respectable par son âge.

Pristinus, primitif, d’autrefois, par rapport à l’étal actuel :
in pristinum statum restituere, redire.

A remarquer encore :
Obsoletus, vieux, démodé :
obsoleta verba.

Inveteratus, enraciné par le temps :
inveterata consuetudo; – malum

Novus, nouveau, ce qui n’a pas existé jusqu’ici ; de là, il est
souvent accompagné de inauditus :
novum et inauditum scelus ; nova res, nouvelle; novis rebus studere, méditer une révolution; homo novus, nouveau noble, parvenu (qui ne compte parmi ses ancêtres ni questeur, ni édile curule, ni préteur, ni consul); novae tabulae, nouveaux livres de comptes, abolition des dettes; novo more.

Recens, nouveau, neuf, frais, qui existe depuis peu :
recens lac, victoria, dolor; recentior memoria, temps modernes; recentes milites (contraire de defatigati, defessi, fessi), troupes fraiches, que l’on doit distinguer de novi milites, recrues (tirones).

Vivre

Vivere, être en vie, se nourrir de :
vivere carne et lacte (Cés.,B. G., 5, 14); beate vivere (Fin., 2, 27, 86); conjuncte ou familiariter cum aliquo vivere (De Or., 3, 3, 11); de alieno, de suo vivere, vivre du bien d’autrui, de ses propres ressources.

Esse, vivre à telle époque :
erat iisdem temporibus T. Gracchus (Brut., 20,79); homines qui nunc sunt.