Bonsoir,
Me revoilà (enfin), armé d'un texte qui me donne du fil à retordre, et je souhaite éclaircir, avec vous -si vous le voulez bien-, ces nombreux points de détail qui m'échappent. Voici le texte :
1) Quotiens super tali negotio consultaret, edita domus parte ac liberti unius conscientia utebatur
Le subjonctif imparfait me sembla étrange jusqu'à avoir la curiosité d'aller lire l'article quotiens du Gaffiot qui indique l'usage quotiens+subj. imparfait d'éventualité depuis Sénèque... C'est la seule explication qui me semble plausible. Qu'en pensez-vous ?
2) Is litterarum ignarus, corpore valido, per avia ac derupta (nam saxis domus imminet) praeibat eum cuius artem experiri Tiberius statuisset et regredientem, si vanitatis aut fraudum suspicio incesserat, in subiectum mare praecipitabat ne index arcani existeret.
- statuisset - la valeur de cette relative au subjonctif me demeure obscure.
- si... incesserat, ... praecipitabat - là je sèche complètement. L'usage de l'indicatif dans la protase indique qu'il s'agit d'un fait envisagé dans sa réalité (peut-être insistant sur l'idée de menace, comme en grec ?). Je ne suis pas sûr de la nuance à apporter, et, en m'appuyant sur le sens, j'y vois une projection dans le futur que l'imparfait ne me semble pas porter...
3) igitur Thrasullus isdem rupibus inductus postquam percontantem commoverat, imperium ipsi et futura sollerter patefaciens, interrogatur an suam quoque genitalem horam comperisset, quem tum annum, qualem diem haberet
Il s'agit bien du jour de naissance ? Pour les deux interrogatives indirectes, je préfère réfléchir encore un peu avant de vous interroger... ^^
Merci de votre patience et de votre intérêt !
Bonne soirée,
Sullyvan.