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Aide traduction (pour quelques petits points)


Alix

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Bonjour :) Je suis étudiante en langues et lettres romanes et pour mon cours de latin du Moyen-âge, je dois faire une traduction personnelle d'un texte (littérale dans la mesure du possible). J'ai choisi un chapitre (XXII) du livre II des Dialogues de Grégoire le Grand. J'ai fait une première ébauche de traduction mais il reste encore quelques points qui me posent problème malheureusement :( Ce serait très gentil de m'aider dans les points qui ne vont pas... Merci beaucoup !! Par clarté, j'ai mis en rouge les endroits où je suis vraiment perdue ! J'ai aussi mis la traduction phrase par phrase :) Merci !!!

 

 

Gregorius: Alio quoque tempore a quodam fideli uiro fuerat rogatus, ut in eius praedio iuxta Taracinensem urbem, missis discipulis suis, construere monasterium debuisset.

Un jour, il avait été demandé par un certain homme fidèle, de ses disciples envoyés, de devoir (de bien vouloir) construire un monastère dans le domaine de celui-là à côté de la ville de Terracine.

 

Qui roganti consentiens, deputatis Fratribus Patrem constituit, et quis ei secundus esset, ordinauit: quibus euntibus spopondit, dicens:

Et celui-ci, étant d’accord avec le demandant (celui qui avait introduit la demande), les frères ayant été assignés, il plaça le père et ordonna que quelqu’un soit son second : ceux-ci partis, le disant (saint Benoît) leur promis :

 

Ite, et die illo ego uenio, et ostendo uobis, in quo loco oratorium, in quo refectorium Fratrum, in quo susceptionem hospitum, uel quaeque sunt necessaria, aedificare debeatis.

Allez, et tel jour, je viendrai (pourquoi un présent latin et pas un futur ?) et je vous désignerai en quel lieu vous devrez construire la petite chapelle, le réfectoire des frères et l’accueil des étrangers, et aussi n’importe quelles choses nécessaires (comment traduire ce sunt necessaria). n'importe quoi de ce qui est nécessaire ?

 

Qui benedictione percepta, illico perrexerunt, et constitutum diem magnopere praestolantes, parauerunt omnia, quae his, qui cum tanto Patre uenire potuissent, uidebantur esse necessaria.

La bénédiction (ayant été) reçue, ceux-ci partirent immédiatement et attendant impatiemment le jour convenu, ils préparèrent tout ce qu’ils croyaient être nécessaire à ceux qui était capable de venir avec le père.

 

Nocte uero eadem, qua promissus illucescebat dies, eidem seruo Dei, quem illic Patrem constituerat, atque eius Praeposito, uir Domini in somnis apparuit, et loca singula, ubi quid aedificare debuissent, subtiliter designauit.

Mais la même nuit pendant laquelle le jour promis se mettait à briller, l’homme apparut en songe au serviteur de Dieu, que celui-là (saint Benoît) avait nommé Abbé, et à son prieur, et il a désigné nettement les lieux précis où ils devaient construire quoi.

 

Cumque utrique a somno surgerent, sibi inuicem, quid uiderant retulerunt:

Et alors que l’un et l’autre se levaient du sommeil, ils se sont racontés chacun à son tour ce qu’ils avaient vu.

 

non tamen uisioni illi omnimodo fidem dantes, uirum Dei, sicut se uenire promiserat, expectabant.

Cependant, n'accordant pas foi de quelque manière que ce soit à cette vision, comme il avait promis qu’il venait, ils attendaient l’homme de Dieu.

 

Cumque uir Dei constituto die minime uenisset ad eum, cum moerore reuersi sunt, dicentes:

Et alors que l’homme de Dieu n’était pas venu vers eux le jour convenu, ils sont revenus avec peine en disant :

 

Expectauimus, Pater, ut uenires, sicut promiseras, et nobis ostenderes, ubi quid aedificare deberemus, et non uenisti.

Nous avons attendu, Père, que vous veniez comme vous l’aviez promis, et que vous nous montriez l’endroit où nous devions construire, et vous n’êtes pas venu.

 

Quibus ipse ait: Quare Fratres, quare ista dicitis? Numquid sicut promisi, non ueni? Cui cum ipsi dicerent, Quando uenisti?

À ceux-ci lui-même dit : pourquoi, frères, pourquoi vous dites cela ? est-ce que je ne suis pas venu, comme promis ? Alors qu’eux-mêmes disaient à celui-ci « quand es-tu venu ? »

 

Respondit, Numquid utrisque uobis dormientibus non apparui, et loca singula designaui? Ite, et sicut per uisionem uidistis, omne habitaculum monasterii ita construite.

Il répondit : est-ce que je ne suis pas apparu à l’un et l’autre, vous étant endormis, et est-ce que je ne vous ai pas désigné chaque lieu ? allez et construisez chaque (tout) bâtiment du monastère, comme vous l’avez vu en songe.

 

Qui haec audientes, uehementer admirati, ad praedictum praedium sunt reuersi, et cuncta habitacula, sicut ex reuelatione didicerant, construxerunt.

Et ceux-là entendant cela, étant fortement étonnés, ils sont revenus au lieu prédit, et ils ont construit chaque bâtiment comme ils avaient retenu (reçu les prescriptions) du songe.

 

Petrus: Doceri uelim, quo fieri ordine potuit, ut longe iret, responsum dormientibus diceret, quod ipsi per uisionem audirent, et recognoscerent.

Je voudrais être instruit (savoir) selon quel ordre (comment) a pu arriver qu’il vînt au loin, qu’il dît aux « dormants » la réponse qu’eux-mêmes entendaient via leur vision et qu’ils (le) reconnussent.

 

Gregorius: Quid est, quod perscrutans rei gestae ordinem, ambigis Petre?

Quelle est la raison pour laquelle en t'informant sur le déroulement de la chose accomplie, doutes-tu, Pierre ?

 

Liquet profecto, quia nobilioris naturae est spiritus quam corpus.

Il est vraiment évident que l’esprit est d’une nature plus noble que le corps.

 

Et certe, Scriptura teste, nouimus quod Propheta ex Iudaea subleuatus, repente est cum prandio in Chaldaea depositus, quo uidelicet prandio Prophetam refecit, seque repente in Iudaea iterum inuenit.

Et d’ailleurs, par le témoignage écrit, nous avons reconnu que le prophète soulevé de Judée a été déposé soudainement en Chaldée avec le repas, où le repas a refait le prophète, et ainsi il s’est retrouvé soudainement à nouveau en Judée.

 

Si igitur tam longe Abacuc potuit sub momento corporaliter ire et prandium deferre, quid mirum, si Benedictus Pater obtinuit, quatenus iret per spiritum, et Fratrum quiescentium spiritibus necessaria narraret:

Si Habacuc a pu, aussi loin (tam longe) se rendre physiquement en un mouvement et transporter un repas, cela (est) un miracle, ainsi père Benoît n’a obtenu, puisqu’il est allé par esprit et qu’il a raconté le nécessaire par esprit à ses frères en train de dormir.

 

ut sicut ille ad cibum corporis corporaliter perrexit, ita iste ad institutionem spiritalis uitae spiritaliter pergeret?

De manière à ce que celui-ci s’est dirigé physiquement pour (donner) la nourriture du corps, celui-là se dirigeât spirituellement pour le développement de la vie spirituelle.

 

Petrus: Manus tuae locutionis tersit meae (fateor) dubietatem mentis: sed uelim nosse, in communi locutione qualis iste uir fuit.

L’action de ton explication a nettoyé le doute de mon esprit : mais je voudrais savoir ce que cet homme-ci a été dans son explication ordinaire ( ???)

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Gregorius: Alio quoque tempore a quodam fideli uiro fuerat rogatus, ut in eius praedio iuxta Taracinensem urbem, missis discipulis suis, construere monasterium debuisset.

Un jour (1), il avait été demandé (2) par un certain homme fidèle (3), de ses disciples envoyés (2), de devoir (de bien vouloir) construire un monastère dans le domaine de celui-là (4) à côté de la ville de Terracine.

 

(1) Traduisez plus exactement.

(2) Incorrect : ne confondez pas traduction littérale et "charabia" (si vous me permettez ce mot) !

(3) FS : tenez compte du radical du mot (fides = foi).

(4) Très mal dit : "son" !

 

Essayez de corriger : nous verrons la suite ultérieurement.

Quelques questions pour vous aider :

- Qui demande à qui (il n'est pas nommé dans votre extrait) de faire quoi ?

- Où ? (Vous l'avez compris)

- Avec quels moyens ?

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Merci déjà de votre aide. Je sais que cette phrase est particulièrement mal faite, je n'arrive pas trop à comprendre comment la faire de manière correcte. Enfin voici peut-être une traduction un peu plus correcte :

"En un lieu et en une époque différente, il (saint Benoît) avait reçu de la part d'un homme de foi la demande de bien vouloir envoyer (certains) de ses disciples pour construire un monastère dans son domaine, à coté de la ville de Terracine."

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Voilà qui est bien mieux, sauf pour alio quoque tempore (quoque a mal été compris).

 

Nous poursuivrons demain. Je ne l'ai pas fait aujourd'hui car il arrive que des demandeurs ne donnent pas suite ; inutile de dépenser des efforts en ce cas !!!

Mais ce n'est pas votre cas.

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Qui roganti consentiens, deputatis Fratribus Patrem constituit, et quis ei secundus esset, ordinauit: quibus euntibus spopondit, dicens:

Et celui-ci, étant d’accord avec le demandant (celui qui avait introduit la demande) (1), les frères ayant été assignés, il plaça le père (2) et ordonna que quelqu’un soit son second : ceux-ci partis, le disant (2)(saint Benoît) leur promis :

 

(1) Pourquoi ne pas dire : « le demandeur » ?

(2) Sens ??

 

Ite, et die illo ego uenio, et ostendo uobis, in quo loco oratorium, in quo refectorium Fratrum, in quo susceptionem hospitum, uel quaeque sunt necessaria, aedificare debeatis.

Allez, et tel (1) jour, je viendrai (pourquoi un présent latin et pas un futur ?) (2) et je vous désignerai (2) en quel lieu vous devrez construire la petite chapelle, le réfectoire des frères (3) et l’accueil des étrangers (4), et aussi n’importe quelles choses nécessaires (comment traduire ce sunt necessaria). n'importe quoi de ce qui est nécessaire ?(5)

 

(1) Soit, mais ille n’est pas un indéfini.

(2) Ce sont des présents à valeur de futur, afin de mieux actualiser la promesse. Respectez ce temps en français.

(3) Majuscule.

(4) Respectez la répétition de in quo.

(5) « Toutes choses qui sont nécessaires » ; « tout ce qui est nécessaire ».

 

 

Qui benedictione percepta, illico perrexerunt, et constitutum diem magnopere praestolantes, parauerunt omnia, quae his, qui cum tanto Patre uenire potuissent, uidebantur esse necessaria.

La bénédiction (ayant été) reçue, ceux-ci partirent (1) immédiatement et attendant impatiemment le jour convenu, ils préparèrent tout ce qu’ils croyaient (2) être nécessaire à ceux qui était capable (3) de venir avec le père (4).

 

(1) Employez des termes plus appropriés.

(2) Efforcez-vous d’utiliser un verbe qui ait la même construction chaque fois que c’est possible.

(3) Faux-sens + orth. Tirez parti du subjonctif.

(4) Majuscule.

 

 

Nocte uero eadem, qua promissus illucescebat dies, eidem seruo Dei, quem illic Patrem constituerat, atque eius Praeposito, uir Domini in somnis apparuit, et loca singula, ubi quid aedificare debuissent, subtiliter designauit.

Mais la même nuit pendant laquelle (1) le jour promis se mettait à briller, l’homme (2) apparut en songe au (3) serviteur de Dieu, que celui-là (saint Benoît) avait nommé Abbé, et à son prieur, et il a désigné (4) nettement les lieux précis (5) où ils devaient construire quoi (6).

 

(1) Non : le jour ne brille pas… la nuit ! Ici, vous ne pouvez pas traduire littéralement.

(2) Vous oubliez Domini.

(3) Traduisez eidem.

(4) Temps en français.

(5) FS.

(6) Incorrect.

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Qui benedictione percepta, illico perrexerunt, et constitutum diem magnopere praestolantes, parauerunt omnia, quae his, qui cum tanto Patre uenire potuissent, uidebantur esse necessaria.

La bénédiction (ayant été) reçue, ceux-ci partirent (1) immédiatement et attendant impatiemment le jour convenu, ils préparèrent tout ce qu’ils croyaient (2) être nécessaire à ceux qui était capable (3) de venir avec le père (4).

 

(1) Employez des termes plus appropriés.

(2) Efforcez-vous d’utiliser un verbe qui ait la même construction chaque fois que c’est possible.

(3) Faux-sens + orth. Tirez parti du subjonctif.

(4) Majuscule.

 

Super ! Merci déjà mille fois pour votre aide, j'ai déjà commencé à corriger et à revoir mes erreurs :) Pour cette phrase, j'ai modifié et ça donne ça maintenant : "La bénédiction (ayant été) reçue, ceux-ci se mirent en route immédiatement et, attendant impatiemment le jour convenu, ils préparèrent tous ce qui étaient jugés être (faut-il vraiment laisser le "ëtre"?) nécessaires à ceux qui avaient pu venir avec le Père."

Pour le reste, il me semble que j'ai bien corrigé, hormis peut-être que j'ai du mal à faire une bonne traduction pour cette histoire de jour qui brille...

 

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- le jour fixé

- "ils préparèrent tout ce qui semblait nécessaire à ceux qui auraient pu (= pourraient) venir avec un Père si auguste".

(J'ai oublié de vous signaler que vous n'aviez pas traduit tanto).

 

Pour ce qui est de la nuit et du jour, il faut s'efforcer d'utiliser la logique. Le jour suit forcément la nuit. On peut donc dire :

Nocte uero eadem, qua promissus illucescebat dies

"La nuit même par où le jour promis se mettait à briller" - > La nuit même au terme de laquelle brillait le jour promis".

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- le jour fixé

- "ils préparèrent tout ce qui semblait nécessaire à ceux qui auraient pu (= pourraient) venir avec un Père si auguste".

(J'ai oublié de vous signaler que vous n'aviez pas traduit tanto).

 

Pour ce qui est de la nuit et du jour, il faut s'efforcer d'utiliser la logique. Le jour suit forcément la nuit. On peut donc dire :

Nocte uero eadem, qua promissus illucescebat dies

"La nuit même par où le jour promis se mettait à briller" - > La nuit même au terme de laquelle brillait le jour promis".

ah oui j'avais oublié ce mot ! Merci ! :)

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Cumque utrique a somno surgerent, sibi inuicem, quid uiderant retulerunt:

Et alors que l’un et l’autre se levaient du sommeil(1), ils se sont racontés(2) chacun à son tour ce qu’ils avaient vu.

 

(1) Sens ??

(2) Temps en français.

 

 

non tamen uisioni illi omnimodo fidem dantes, uirum Dei, sicut se uenire promiserat, expectabant.

Cependant, n'accordant pas foi de quelque manière que ce soit(1) à cette vision, comme(2) il avait promis qu’il venait, ils attendaient l’homme de Dieu.

 

(1) FS (omnimodo = en tout point ; donc non omnimodo : « pas entièrement »)

(2) Soit, mais sicut n’est pas une conjonction causale mais comparative : « dans la mesure où ».

 

 

Cumque uir Dei constituto die minime uenisset ad eum, cum moerore reuersi sunt, dicentes:

Et alors que l’homme de Dieu n’était pas venu vers eux(1) le jour convenu, ils sont revenus(2) avec peine(3) en disant :

 

(1) Impossible, vous avez eum : vous avez dû vous tromper dans le texte, ou la virgule est avant ad eum.

(2) Temps en français.

(3) Attention : votre expression prête au faux-sens : « avec de la peine ».

 

 

Expectauimus, Pater, ut uenires, sicut promiseras, et nobis ostenderes, ubi quid aedificare deberemus, et non uenisti.

Nous avons attendu, Père, que vous(1) veniez comme vous l’aviez promis, et que vous nous montriez l’endroit où nous devions construire(2), et vous n’êtes pas venu.

 

(1) Laissez le tutoiement.

(2) Vous omettez quid.

 

 

Quibus ipse ait: Quare Fratres, quare ista dicitis? Numquid sicut promisi, non ueni? Cui cum ipsi dicerent, Quando uenisti?

À ceux-ci lui-même dit : pourquoi, frères, pourquoi vous dites(1) cela ? Est-ce que je ne suis pas venu, comme promis(2) ? Alors(3) qu’eux-mêmes disaient à celui-ci « quand es-tu venu ? »

 

(1) Mal dit.

(2) Traduisez plus fidèlement.

(3) Il faut un mot de liaison puisqu’il y avait un relatif en tête de phrase.

 

 

Respondit, Numquid utrisque uobis dormientibus non apparui, et loca singula designaui? Ite, et sicut per uisionem uidistis, omne habitaculum monasterii ita construite.

Il répondit : est-ce que je ne suis pas apparu à l’un et l’autre,(1) vous étant endormis(2), et est-ce que je ne vous ai pas désigné chaque lieu ? Allez et construisez chaque (tout) bâtiment du monastère, comme vous l’avez vu en songe.

 

(1) Pourquoi une virgule ?

(2) Temps et petite impropriété.

 

 

Qui haec audientes, uehementer admirati, ad praedictum praedium sunt reuersi, et cuncta habitacula, sicut ex reuelatione didicerant, construxerunt.

Et ceux-là entendant cela, étant fortement étonnés, ils sont revenus(1) au lieu prédit(2), et ils ont construit(1) chaque bâtiment comme ils avaient retenu (reçu les prescriptions)(3) du songe.

 

(1) Temps.

(2) FS.

(3) Petit FS.

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Petrus: Doceri uelim, quo fieri ordine potuit, ut longe iret, responsum dormientibus diceret, quod ipsi per uisionem audirent, et recognoscerent.

Je voudrais être instruit (savoir) selon quel ordre (comment)(1) a pu arriver(2) qu’il vînt au loin, qu’il dît aux « dormants »(3) la réponse qu’eux-mêmes entendaient via(4) leur vision et qu’ils (le) reconnussent.

 

(1) Essayez de traduire ordo (autrement que par ordre).

(2) Inc.

(3) « aux dormeurs », tout simplement, ou « à ceux qui dormaient ».

(4) A éviter.

 

Ne multipliez pas les parenthèses : une traduction doit être claire par elle-même.

N'oubliez pas de mettre le nom des interlocuteurs.

 

 

Gregorius: Quid est, quod perscrutans rei gestae ordinem, ambigis Petre?

Quelle est la raison pour laquelle en t'informant sur le déroulement de la chose accomplie, doutes-tu, Pierre ?

 

B.

 

 

Liquet profecto, quia nobilioris naturae est spiritus quam corpus.

Il est vraiment évident que l’esprit est d’une nature plus noble(1) que le corps.

 

(1) Texte mal copié : c’est sûrement mobilioris

 

 

Et certe, Scriptura teste, nouimus quod Propheta ex Iudaea subleuatus, repente est cum prandio in Chaldaea depositus, quo uidelicet prandio Prophetam refecit, seque repente in Iudaea iterum inuenit.

Et d’ailleurs(1), par le témoignage écrit(2), nous avons reconnu(3) que le prophète soulevé de Judée(4) a été déposé soudainement en Chaldée avec le repas, où le repas a refait le prophète(5), et ainsi il s’est retrouvé soudainement à nouveau en Judée.

 

(1) FS.

(2) FS : observez la majuscule de Scriptura.

(3) Petit FS. novi a ici un sens tout à fait classique, que vous avez découvert plus bas (no(vi)sse).

(4) Sens ??

(5) Non compris, mais votre texte est lacunaire : il y a deux prophètes en réalité : Habacuc et Daniel : c’est Daniel prisonnier qui reçoit le repas porté par Habacuc transporté de Judée en Babylone par l’ange du Seigneur.

« repas par lequel il restaura le prophète (Daniel) »

 

 

Si igitur tam longe Abacuc potuit sub momento corporaliter ire et prandium deferre, quid mirum, si Benedictus Pater obtinuit, quatenus iret per spiritum, et Fratrum quiescentium spiritibus necessaria narraret:

Si Habacuc a pu, aussi loin(1) (tam longe) se rendre physiquement en un mouvemen(2) et transporter un repas, cela(3) (est) un miracle(4), ainsi père Benoît n’a obtenu(5), puisqu’il(6) est allé(7) par esprit et qu’il a raconté le nécessaire par esprit à ses frères(8) en train de dormir.

 

(1) Place ?

(2) FS.

(3) Non ! quid est un interrogatif.

(4) FS : prenez le sens courant de l’adjectif.

(5) CS provenant du fait que quid mirum n’a pas été compris.

(6) quatenus dépend de obtinuit, que vous laissez sans complément : « obtenir par quoi » -> « obtenir le moyen de »...

(7) Le subjonctif est appelé par l’interrogative indirecte quatenus

(8) CS : construction non vue : Fratrum est le CDN spiritibus..

 

 

ut sicut ille ad cibum corporis corporaliter perrexit, ita iste ad institutionem spiritalis uitae spiritaliter pergeret?

De manière à ce(1) que celui-ci s’est dirigé physiquement pour (donner) la nourriture du corps, celui-là se dirigeât(1) spirituellement pour le développement(2) de la vie spirituelle.

 

(1) FS : ut marque la conséquence, donc pas de subj.

(2) FS.

 

Je ne pense pas que vous ayez saisi la comparaison entre Habacuc et Saint Benoît… Essayez de prendre une vue d’ensemble de la phrase avant de la traduire. Il faut avant tout chercher à la comprendre grâce à des mots-clés et des articulations logiques.

 

 

Petrus: Manus tuae locutionis tersit meae (fateor) dubietatem mentis: sed uelim nosse, in communi locutione qualis iste uir fuit.

L’action(1) de ton explication a nettoyé le doute de mon esprit : mais je voudrais savoir ce que cet homme-ci a été(2) dans son explication ordinaire ( ???)(3)

 

(1) Respectez la métaphore.

(2) On utilise plutôt l’imparfait en français, comme dans le portrait.

(3) « dans sa façon de parler ordinaire »

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Petrus: Doceri uelim, quo fieri ordine potuit, ut longe iret, responsum dormientibus diceret, quod ipsi per uisionem audirent, et recognoscerent.

Je voudrais être instruit (savoir) selon quel ordre (comment)(1) a pu arriver(2) qu’il vînt au loin, qu’il dît aux « dormants »(3) la réponse qu’eux-mêmes entendaient via(4) leur vision et qu’ils (le) reconnussent.

 

(1) Essayez de traduire ordo (autrement que par ordre).

(2) Inc.

(3) « aux dormeurs », tout simplement, ou « à ceux qui dormaient ».

(4) A éviter.

 

"Je voudrais savoir selon quel déroulement des faits il a pu se passer* qu’il vînt au loin, qu’il dît aux dormeurs la réponse qu’eux-mêmes entendaient par leur vision et qu’ils le reconnussent. "

Je ne parviens toujours pas à traduire de manière correcte le "fieri potuit". Je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas bon de le traduire par "il a pu arriver que...". C'est vrai que c'est un peu lourd comme traduction mais point de vue grammaire est-ce incorrect ? Merci !

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ah oui je n'avais pas vu, désolée. Par contre pour la comparaison je pense que je l'ai comprise : il compare Habacuc, qui s'est transporté physiquement (pour donner la nourriture du corps = un repas), à saint Benoît qui lui s'est transporté spirituellement (pour donner la nourriture spirituelle). Si Pierre veut bien croire le miracle d'Habacuc, il ne devrait pas douter du miracle de saint Benoît.

c'est vraiment cette partie que j'ai du mal à traduire : quid mirum (est), si Benedictus Pater obtinuit, quatenus iret per spiritum, et Fratrum quiescentium spiritibus necessaria narraret: ut sicut ille ad cibum corporis corporaliter perrexit, ita iste ad institutionem spiritalis uitae spiritaliter pergeret?

 

"qu'y a-t-il d'extraordinaire (dans le fait) que saint Benoît ai obtenu le moyen d'aller (?) par esprit et de raconter (?) le nécessaire par l'esprit des Frères en train de dormir: lorsque, de la même manière, celui-ci s’est dirigé physiquement pour (donner) la nourriture du corps, celui-là se dirigeât spirituellement pour (donner) l'enseignement de la vie spirituelle. "

 

Je ne sais pas si c'est mieux ... J'avais sans doute mal traduit "mirum". Merci beaucoup !!

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Oui, vous avez bien compris. Veuillez m'excuser si ma remarque vous a paru humiliante.

- "expliquer le nécessaire aux esprits des Frères (datif !)

- "de sorte que" ou "si bien que", "de même que" celui-ci... "de même" celui-là s'est dirigé... "

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C'est du latin "facile" mis à part un ou deux points qui tiennent sans doute à l'édition du texte (sur l'histoire d'Habacuc).

Il faut pratiquer régulièrement le petit latin (et éventuellement le petit grec) pour arriver à comprendre à la lecture, comme on le ferait en langue vivante. C'est en procédant ainsi que l'on reconnaîtra du premier coup d'œil une expression classique comme quid mirum si... , tout simplement parce qu'on l'aura déjà rencontrée deux ou trois fois dans ses lectures.

La langue des Pères de l'Église n'est pas difficile (à l'exception de Saint Augustin) sauf dans les points qui touchent à la doctrine, mais, en ce cas, plus à cause du fond que de la forme.

 

Si vous voulez poursuivre l'étude du latin médiéval, je pourrai vous poster des extraits des lettres d'Abélard à Héloïse. Il y a des passages poignants.

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Alix, comme promis, voici un extrait d'une longue lettre d'Abélard à un ami auquel il confie son parcours spirituel.

Vous le traduirez si vous en avez envie, et quand vous en aurez le temps... :)

 

Abélard s'est épris d'Héloïse, une élève qui lui a été confiée. L'amour va perturber quelque peu leurs activités...

 

Quid plura ? Primum domo una conjungimur, postmodum animo. Sub occasione itaque disciplinae, amori penitus vacabamus, et secretos recessus, quos amor optabat, studium lectionis offerebat. Apertis itaque libris, plura de amore quam de lectione verba se ingerebant, plura erant oscula quam sententiae ; saepius ad sinus quam ad libros reducebantur manus, crebrius oculos amor in se reflectebat quam lectio in scipturam dirigebat. Quoque minus suspicionis haberemus, verbera quandoque dabat amor, non furor, gratia, non ira, quae omnium ungentorum suavitatem transcenderent. Quid denique ? Nullus a cupidis intermissus est gradus amoris, et si quid insolitum amor excogitare potuit, est additum.

Lettres d'Abélard et Héloïse (lettre 1), éd. de Poche.

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