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  1. Salvete omnibus, Je fais remonter ce "topic" (barbarisme anglais dû à l'informatique^^) pour la simple et bonne raison que je viens moi-même d'acheter le manuel Lingua latina per se illustrata de Orberg. Ce dernier me semble assez simple, du moins pour l'instant, car je n'en suis qu'au début. Voici ma question : est-ce une bonne méthode d'apprentissage? Il semblerait qu'avec selon l'auteur on puisse rapidement lire aperto libro du César, Tite-live et tutti quanti. A-t-il fait ces preuves? Je passe cette année le concours de l'enseignement et je me demande si l'année prochaine je ne vais pas m'en inspirer pour des classes de débutants, qui seraient pour une fois bien formés. Merci de vos réponses. Curate ut valeatis Sca.
  2. Ave, J'ai presque fini le livre IV, j'en suis au chapître 25 mais une petite phrase me laisse perplexe : Necessitas enim quaedam virtutis est desperatio Je l'ai traduite ainsi mais j'ai néanmoins un doute sur son sens : En effet le désespoir est une forme de besoin de courage (un certain besoin de courage). Qu'en pensez vous? Merci d'avance
  3. Ave, Je vous répond un peu tard mais j'ai encore besoin de votre aide. 1) D'abord en ce qui concerne cette phrase : je l'ai finalement traduite ainsi: Et c'est pour cela que nous nous réjouissons qu'aient été accordés au monde entier autant ce que l'esprit peut demander que ce que la grâce divine peut offrir. Qu'en dites vous? 2) Une autre phrase me pose problème : "In illo naturali beneficio tutissimo eligentis consilium, in plano quaeritur fundantis industria" Il y a pour moi ici une antithèse : donc deux propositions qui s'opposent. j'ai traduit la seconde ainsi : "l'art des fondations est recherché sur terrain plat." Mais la première n'a pas de verbe conjugué. J'ai donc supposé l'ellipse d'un "est". eligentis (eligo au part. présent) fait office d'adjectif comme compl.de prix : Litteralement "La sagesse est de chosir..." Mais je ne vois pas comment construire cela avec le début. Il faudrait un compément d'ojet à choisir, or je n'ai qu'un compl. circonstanciel de lieu. Quid? Merci d'avance pour votre aide.
  4. Rebus serait-il alors complément au datif de praesto? Cela nous donnerait : Nous nous réjouissons qu'il ait été accordé au monde entier autant de choses que soit l'esprit humain peut demander et que la grâce divine peut offrir.
  5. Ave omnibus, Cela fait un long moment que je ne suis plus revenu en ce lieu, mais je continue néanmoins mes petites études en langues anciennes. Je travaille actuellement sur l'Art militaire de Végèce et certaines phrases me paraissent parfois sybillines, c'est pourquoi je sollicite votre aide. 1 : Quibus rebus tantum universo orbi praestitum gratulamur, quantum vel humana mens petere vel gratia potuit divina conferre. Ce qui me gène ici est praestitum. Je n'arrive pas à l'analyser. J'ignore s'il s'agit d'un nom neutre à l'acc praestitum = emprunt ou s'il s'agit du supin de praesto. Mais surtout dans les deux cas je ne vois pas à quoi il pourrait bien se raccorder. Gratulor est intransitif donc pas d'accusatif. Et quel sens aurait ici un supin? Je vous remercie par avance de votre aide.
  6. scaevola

    Demettitis

    Demeto 2ème pers plur. avec une possible coquille. Tout dépend de la phrase.
  7. scaevola

    Impératif des déponents

    Ah! Le problème de l'impératif au passif. La première chose à bien identifier c'est que l'infinitif actif et l'impératif passif n'ont strictement rien à voir entre eux si ce n'est être des homonymes. En synchronie, c'est à dire à l'état du latin classique que l'on apprend ou enseigne, ils s'écrivent tous deux de la même manière. Mais c'est tout. Au stade où vous en êtes Rose cela vous suffit amplement. Je vais tout de même vous dire ce que je sais de ce "-re" de l'impératif passif. Il faut d'abord le rapprocher avec l'indicatif 2ème p. "-ris" Des cours que j'ai pu suivre et des linguistes qui ont été mes profs, je crois avoir compris que "-ris" a été formé par analogie à "-re" le s final est un morphème grammatical désignant la 2ème p. du singulier. On le trouve encore en français. le i est une évolution par apophonie du e. C'est à dire un relachement de la langue du fait du s final. Il semble qu'il y ait des inscriptions où l'indicatif présent passif se termine en "-res". Ce premier point pour vous dire que "-re" serait en fait la désinence archaïque de l'indicatif passif. A partir de là une loi phonétique du latin qui est bien connue des linguistes: le rhotacisme à savoir qu'un "s" intervocalique se transforme en "r". Ce "-re" serait donc un ancien "-se". Or ici on retrouve la désinence médiopassive du grec ancien: "-so". Le e est une variante du o dans les langues indo-européennes. C'est ce qu'on appelle l'alternance vocalique. Une vieille inscription osque je crois présente notamment la forme "utaros" pour le latin classique "utaris" (subj 2ème). CQFD Amitiés
  8. scaevola

    Traduction

    Aux temps pour moi! J'ai peut-être lu un peu vite la demande de traduction. S'agit-il d'une affirmative ou d'une injonctive? Spero te m'a mis peut-être à tort sur la piste d'une affirmative qui signifie: "j'ai confiance en toi"/"je place toute ma confiance en toi". Maintenant s'il s'agit d'une injonction: "aie confiance en toi!" Il faut mettre le verbe à l'impératif: Tibi fide. Dans tous les cas, je suis surpris Anne que vous proposiez sibi puisqu'il s'agit de la 3ème p. Sibi fidere = avoir confiance en soi. Sibi fidit = Il a confiance en lui-même Par contre Ei fidit: il a confiance en lui (tierce personne) Ceci dit, s'il s'agit bien d'une injonction, personnellement j'utiliserai une autre tournure du type: spes in te sit ou spes tecum. Amitiés
  9. scaevola

    Traduction

    Tibi fido! Amitiés
  10. Retravaille un peu avec les indications que je t'ai donné et tu auras tout bon. Mais dans l'ensemble ce n'est déjà pas si mal. Macte!
  11. Gratias ago! J'ai pris note de vos différentes remarques. Par contre pour votre indication pour la deuxième phrase d'utiliser le supin, je ne vois pas trop comment faire. Pour moi l'usage du supin est rare et exprime le but. Or il s'agit ici selon moi de l'expression de la cause. En la retravaillant j'ai utilisé l'expression "quippe qui". Qu'en dites vous? 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Hannibal, quippe qui post pugnam Caniensis Romam non obsidisset, culpam insignem commisisse videtur. Vale!
  12. euh? vu 25 fois mais aucun nouveau message. N'y a t'il donc personne qui puisse m'aider? Pour info j'ai appris que ce thème était tombé en 2008 au concours d'entrée de l'école des chartes. Si par hasard un membre de ce forum y est? Sinon j'ai l'impression que ce forum est de moins en moins actif, me trompé-je?
  13. Ave omnibus! Cela fait maintenant un petit moment que je ne suis pas passé par là. Je demande de nouveau votre aide. J'ai à traduire en latin un passage de Montesquieu, Considération sur la grandeur des Romains et leur décadence. Je n'ai fait que le début. Merci de m'apporter vos lumières en la question. 1) Il y a des choses que tout le monde dit parce qu'elles ont été dites une fois. Quaedam affirmantur quod semel pronuntiata sint. Remarque: Je n'ai pas trouvé d'autres solutions vraiment latines pour "il y a des choses" que "Quaedam". De même j'ai tourné au passif pour "tout le monde dit". 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Exempli causa quod non obsederat Romam post pugnam Caniensis viditur insignis culpa Hannibali fuisse. Remarque: ici j'ai tourné ainsi: "par exemple le fait de ne pas avoir assiegé Rome semble avoir été une faute insigne pour Hannibal". Est-ce juste? J'ai également un doute sur "obsiderat", peut-être vaudrait-il mieux "obsedit"? 3)Il est vrai que d'abord la frayeur y fut extreme. Terror quidem summus primum fuit. 4) Mais il n'en est pas de la consternation d'un peuple belliceux, qui se tourne toujours en courage, comme de celle d'une vile populace, qui ne sent que sa faiblesse. Pavor autem bellicosi populi, qui se in virtutem semper vertit, non est sicut vilis plebeculae, quae nihil quam fragilitatem percipit. Remarque: il s'agit sans doute là de la phrase la plus complexe du texte. J'ai essayé de simplifié en tournant comme suit: "la consternation d'un peuple belliqueux (...) n'est pas comme celle d'une vile populace" Juste? Quant à la comparaison ici je me demande si le "non est sicut" est correct. Merci de me répondre le plus vite possible. Valete amici!
  14. Ave, Merci beaucoup Blackstone, Graeciae était en effet un locatif. Mais je savais bien que quelque chose me genait dans se passage. Et merci aussi pour la version cicéronienne de paraître: donc: Illustris Triptolemus, quem Ceres artem agrorum colendorum ac operiendorum quoque anno inaurata messe docuerat, in Graecia visus est.
  15. Ave omnibus, Après le texte de Bossuet, voici à présent Fénelon. J'espère que vous pourrez m'aider et corriger mes erreurs. Le texte comprend six phrases. Jusqu'à maintenant je n'en ai fait que cinq: L'art de cultiver la terre (1)On vit paraître dans la Grèce le fameux Triptolème, à qui Céres avait enseigné l'art de cultiver les terre et de les couvrir tous les ans d'une moisson dorée. (2)Ce n'est pas que les hommes ne connussent pas le blé et la manière de le multiplier en semant, mais ils ignoraient la perfection du labourage; (3) et Triptolème, envoyé par Céres, vint, la charrue en main, offrir les dons de la déesse à tous les peuples. (4) Bientôt Triptolème apprit aux Grecs à fendre la terre et à la fertiliser en déchirant son sein: (5)bientôt les moissonneurs ardents et infatigables firent tomber sous leurs faucilles tranchantes les jeunes épis qui couvraient les campagnes. Traduction: De arte colendi (1)Illustris Triptolemus, quem Ceres artem agrorum colendorum ac operiendorum quoque anno inaurata messe docuerat, in Graecia visus est.[edit] (2)Nam non quod homines frumentum modumque huius augendi serendo non cognoscerent, sed perfectionem agriculturae ignorabant. (3)Triptolemus, a Cerere missus, aratro in manus sumpto, deae dona omnibus populis tulit. (4)Mox ab eo Graeci didicerunt terram scindere et fertilem efficere lacerando sinu ; (5)Mox ab acutis missorum acriumque indefatigabilium falcibus ceciderunt novellae spicae quae agros operiebant. Pour la 4, je ne suis pas sûr de sinu mais je vois mal un accusatif en complement de gérondif. Merci d'avance pour vos remarques et annotations qui pourront m'aider.
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